Le Mali a décidé de porter plainte contre ce pays d’Afrique du Nord.
En effet, le jeudi 04 septembre 2025, Bamako a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) l’encontre de l’Algérie.
Une décision qui intervient dans le cadre de la destruction d’un drone de l’armée malienne par l’Algérie début avril 2025.
À travers un communiqué en date du jeudi 04 septembre 2025, les autorités maliennes ont annoncé avoir « déposé auprès de la Cour internationale de justice une requête introductive d’instance contre la République Algérienne Démocratique et populaire ».
« Cette saisine est consécutive à la destruction préméditée par le régime algérien d’un aéronef de type drone de reconnaissance, immatriculé TZ-98D, des Forces Armées et de Sécurité maliennes, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, à Tinzawatène dans la Région de Kidal », a ajouté le communiqué.
Une nouvelle épisode qui s’ouvre donc dans cette affaire qui secoue les relations entre les deux pays depuis début avril 2025.
Selon Bamako, cette décision de porter plainte contre Alger devant la CIJ, intervient après plusieurs requêtes adressées aux autorités algériennes et dans lesquelles Bamako demandait les éléments prouvant que l’aéronef a violé l’espace aérien algérien.
À en croire Bamako, Alger n’a pas donné suite à ces requêtes.
Pour rappel, début avril 2025, le Mali a annoncé qu’un drone de reconnaissance appartenant à l’armée nationale s’est écrasé à Tinzawatène non loin de la frontière avec l’Algérie.
Quelques heures plus tard, Alger a revendiqué la destruction de l’aéronef.
Selon le pays d’Afrique du Nord, le drone aurait violé son espace aérien sur une distance de 2 km.
Mais de son côté, le Mali rejette cette déclaration des autorités algériennes et affirme que l’aéronef a été abattu sur son territoire.
Dans le communiqué en date du 04 septembre 2025, les autorités maliennes ont tenu à rappeler que « ‘cette destruction du drone à l’intérieur du territoire malien, constitue non seulement une agression, un acte hostile, inamical et condescendant de l’Algérie, mais aussi et surtout une violation manifeste du principe de non-recours à la force et un acte d’agression, au regard de la Résolution A/RES/29/3314 du 14 décembre 1974 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, des dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, de l’Acte constitutif de l’Union Africaine et de son Pacte de non-agression et de Défense commune ».