Après avoir chassé la France, le Mali, 3e producteur d’or en Afrique, va devenir très riche grâce à la Russie.
En effet, Bamako cherche à maximiser les revenus générés par l’exploitation du métal jaune. Après la révision du code minier en 2023 visant à augmenter la participation nationale dans les projets miniers, le gouvernement joint l’acte à la parole dans le domaine de la transformation locale.
En effet, lors du conseil des ministres tenu ce 28 mai à Bamako, la capitale, les autorités ont annoncé avoir signé un protocole d’accord avec la société russe Yadran, pour la construction et l’opérationnalisation d’une raffinerie d’or d’une capacité de 200 tonnes par an, dans laquelle ‘’l’Etat détient une participation de 62% du capital social ».
‘’La création de cette raffinerie s’inscrit dans une dynamique prévoyant le traitement de l’or par l’Etat à travers une unité installée au Mali », souligné le communiqué du conseil des ministres.
Le Mali a vu sa production industrielle passer de 66,5 tonnes en 2023 à 51 tonnes en 2024, soit un repli de 23 %, selon les données officielles.
Relevons que l’essentiel de la production d’or malienne voire africaine est raffiné en dehors du continent, notamment en Suisse, au Canada et en Chine.
Certains pays du continent à l’instar de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe disposent néanmoins de raffineries d’or. Des projets de construction sont annoncés en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana, en RDC, etc.
Après avoir écarté la France, le Mali a pris son destin en main et veut tirer profit de l’exploitation de l’or, ceci grâce à l’appui de la Russie.