Au fil des ans, le Mali est devenu un véritable patchwork où les groupes armés, l’armée républicaine et les djihadistes se « côtoient » comme le montre l’opération d’envergure qui s’annonce.
Les groupes armés indépendantistes ou conservateurs se rangent du même côté que l’armée républicaine pour expulser les terroristes du pays.
Néanmoins, ces dernières ont toujours plus d’un tour dans leurs sacs.
Et ne pouvant plus s’occuper de l’intégralité du Mali, l’armée régulière s’est vue mise de côté pour une grosse opération annoncée ce 21 février par le mouvement de l’Azawad, l’un des groupes armés.
Concrètement, soumises à la question de savoir la raison pour laquelle les forces de l’Azawad se sont désolidarisées de l’armée régulière pour cette initiative, elles ont répondu en tant qu’indépendantistes.
Pour elles, l’armée est à exclure du fait que la procédure touche uniquement des zones sous leur contrôle, à savoir Tombouctou et Kidal.
Les groupes armés vont alors s’en remettre à leur effectif impressionnant comptant des centaines d’hommes. Sans oublier, bien évidemment, les multiples véhicules et armes en leur possession.
Si cette fracture témoigne de l’incapacité du gouvernement à sécuriser l’ensemble de son territoire, il convient enfin de se questionner sur l’efficacité de l’opération prochaine.
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