Grâce à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Burkina Faso, le président du Mali, Assimi Goïta a réalisé un exploit financier de taille.
Le Mali est intervenu ce 5 mars sur le marché des titres publics de l’UMOA pour emprunter 25 milliards de FCFA.
Ceci, via une émission simultanée d’un Bon assimilable du Trésor (BAT) de maturité 364 jours, ainsi que de deux Obligations assimilables du Trésor (OAT) de maturités 3 et 5 ans.
Bamako a in fine obtenu des soumissions globales représentant le montant proposé par les investisseurs s’élevant à un total 39,71 milliards de FCFA, soit un taux de couverture de 158,86%.
Au regard de cette offre, le Trésor public malien a fait le choix de ne retenir que 27,5 milliards de FCFA (42 millions d’euros), soit 2,5 milliards de FCFA de plus que l’enveloppe recherchée au départ.
De façon chiffrée, ce sont 27 milliards de FCFA qui ont été retenus sur le BAT avec un taux marginal de 8,9% et un rendement moyen pondéré de 9,73%.
S’agissantt des OAT, seule celle de la maturité 3 ans a validé 0,5 milliard FCFA, avec prix marginal de 9 200 FCFA, et un rendement moyen pondéré de 9,33%.
Les offres retenues proviennent uniquement de 5 pays sur les 8 Etats membres de l’Union, à savoir, la Côte d’Ivoire (7,92 milliards FCFA), le Mali (7,54 milliards de FCFA), le Bénin (5,7 millions de FCFA), le Sénégal (5,3 milliards de FCFA) et le Burkina Faso (1,02 milliard de FCFA).
Il est évident que le Mali d’Assimi Goïta a pu atteindre son objectif grâce à la Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso et au Sénégal.