Après avoir chassé la France du Mali, Assimi Goïta et les populations remportent le gros lot.
En effet, d’ici le 31 mars 2025, environ 750 milliards de FCFA (1,2 milliard de dollars) devraient être perçus par l’État malien au total grâce à de nouveaux accords avec les sociétés minières opérant sur son territoire.
C’est l’annonce faite par Alousséni Sanou, ministre de l’Économie et des finances du pays.
S’adressant aux parlementaires, il a fait savoir que Bamako avait déjà reçu 500 milliards de FCFA, soit 780 millions de dollars, en décembre 2024 après la conclusion d’accords avec des sociétés minières.
L’État cherchera à augmenter ses recettes, selon le ministre, à la suite de l’élargissement de sa participation dans les entreprises de production de 20% à 35%, en vertu du nouveau code minier promulgué en 2023.
La nouvelle législation permet à Bamako de percevoir 7,5% des ventes si le prix de l’or dépasse 1.500 dollars l’once, a encore indiqué le ministre des Finances.
Au Mali, Assimi Goïta et les populations ont demandé le retrait de la France après des années de collaboration.
Du coup, Paris a perdu le droit d’exploitation des ressources minières du pays. Bamako a rompu tous les liens de coopération avec l’hexagone.
Le Mali dirigé par Assimi Goïta collabore dorénavant avec d’autres grandes puissances mondiales. La Turquie et la Russie sont entre autres les pays qui coopèrent le plus avec Bamako.