Mali : dissolution des partis politiques, les concernés refusent de se laisser faire et attaquent en…

Mali : dissolution des partis politiques, les concernés refusent de se laisser faire et attaquent en...

Crédit Photo : Cartes Mali

Au Mali, alors que les autorités de la transition ont récemment annoncé la dissolution des partis politiques, les concernés n’entendent pas se laisser faire et ont décidé de contre-attaquer en justice.

En effet, les partis politiques, s’insurgeant contre cette mesure du gouvernement de la transition, ont décidé de porter l’affaire devant la justice.

À cet effet, au cours de la semaine dernière, les formations politiques ont déposé plusieurs recours au niveau de la justice en vue de faire annuler leur dissolution décrétée par les autorités maliennes.

Dans une note rendue publique, ils ont annoncé avoir « introduit des recours en justice devant six tribunaux de grande instance du district de Bamako, ainsi qu’un recours parallèle devant la section administrative de la Cour suprême ».

Selon les informations rapportées par le média français RFI, cette procédure judiciaire lancée par les formations politiques, vise à « contester les effets » de la dissolution des partis politiques, à savoir une « atteinte grave à la liberté d’association, de réunion, et au droit de participer à la vie publique. »

Pour rappel, le 13 mai 2025, les autorités maliennes avaient annoncé la dissolution des partis politiques et avaient interdit toute réunion des membres de ces formations.

« Toutes (les) dispositions » de la loi portant charte des partis politiques « sont et demeurent abrogées », avait indiqué le décret signé par le président de transition malienne.

« Toute activité, réunion ou manifestation liée aux partis dissous est interdite, sous peine de sanctions prévues par la législation en vigueur », avait également précisé ledit décret.

Par ailleurs, rappelons que suite à cette décision de Bamako, l’ONU avait réagi en réclamant l’abrogation de cette mesure.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, avait demandé au gouvernement de la transition du Mali, de revenir sur la décision portant dissolution des formations politiques.

Pour le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, le général Assimi Goïta doit impérativement « abroger ce décret draconien ».

« Toute restriction de la participation politique doit être conforme aux obligations internationales du Mali en matière de droits humains », avait déclaré Volker Türk.

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