Le mercredi 23 octobre 2024, l’Azalaï Grand Hôtel de Bamako a accueilli un atelier crucial pour la validation des textes relatifs à la création de la Direction nationale de la Justice pour Enfants.
Cet événement revêt une importance majeure pour renforcer la protection et la promotion des droits des enfants au Mali, où ils représentent plus de 50 % de la population.
La protection des enfants au Mali est devenue une priorité absolue, face aux défis variés qu’ils rencontrent.
Cet atelier a souligné l’urgence d’établir un cadre institutionnel solide pour garantir non seulement le bien-être des enfants, mais aussi leur accès à une justice équitable.
Des représentants d’organisations nationales et internationales, ainsi que des experts en droits de l’enfant, ont collaboré pour examiner les avant-projets de textes qui guideront les actions de cette nouvelle direction. Cet effort collectif vise à créer un environnement où chaque enfant peut s’épanouir en toute sécurité.
L’atelier a débuté par une intervention de la représentante de l’UNICEF, qui a salué les efforts du gouvernement de transition pour améliorer le cadre juridique en matière de justice pour enfants.
Elle a souligné que « la création de la Direction nationale de la Justice pour Enfants est un atout fondamental dans la protection des droits des enfants ».
Elle a également reconnu le dévouement et la détermination du ministre de la Justice, Monsieur Mamoudou KASSOGUE, dans la concrétisation de ce projet essentiel.
Monsieur KASSOGUE a ensuite pris la parole, affirmant que « les enfants doivent être au centre des priorités gouvernementales, tant sur les plans politique, économique et social ».
Il a insisté sur le fait que « la protection et la promotion des droits des enfants doivent occuper une place prépondérante dans les politiques de développement socioéconomiques du pays ».
Son intervention a mis en avant l’importance d’adopter des mesures législatives et institutionnelles pour assurer la protection des droits des enfants.
Les discussions ont permis d’identifier des pistes concrètes pour établir un cadre juridique et organisationnel efficace, capable de répondre aux enjeux actuels et futurs.
Les participants ont réaffirmé leur responsabilité de bâtir un avenir où les voix des enfants sont entendues et où leurs droits sont pleinement respectés.