Au Mali, suite aux récents drames survenus sur les sites d’orpaillage, les autorités ont décidé de sévir.
À cet effet, le gouvernement malien a pris d’importantes décisions vis-à-vis de certains responsables desdits sites.
Lors du Conseil des ministres du mercredi 05 mars 2025, le général Assimi Goïta, président de la transition malienne a imposé des mesures radicales suite à la recrudescence de ces drames qui endeuillent le pays.
En effet, le général Assimi Goïta a procédé au licenciement de plusieurs responsables administratifs et sécuritaires de ces sites.
La décision touche divers cadres à savoir, des préfets, des sous-préfets et des membres des forces de sécurité (police, gendarmerie, garde nationale).
Une décision qui entend sanctionner la mauvaise gestion des sites miniers artisanaux qui occasionne des drames meurtriers.
En-dehors de ces licenciements, le gouvernement a également pris d’autres mesures afin de mettre fin aux exploitations illégales des sites miniers en République du Mali.
En premier lieu, le gouvernement a décidé que désormais, les équipements saisis sur les sites illégaux ne seront plus restitués aux exploitants.
Dorénavant, ils seront intégrés au patrimoine public afin de décourager la récidive.
En second lieu, les suspensions des permis d’exploitation artisanale pour les étrangers notamment dans le cercle de Kéniéba, où la pression sur les ressources minières est particulièrement forte.
Une décision qui selon le Conseil des ministres, vise à limiter l’exploitation anarchique des ressources naturelles du Mali.
Pour rappel, au moins quarante-huit personnes sont mortes, le15 février 2025, dans un effondrement sur le site de la mine d’or de Bilalkoto, un village de la commune de Dabia, dans le cercle de Kéniéba, situé au sud-ouest du Mali.
Avant ça, un drame similaire s’était produit dans le village de Danga, situé dans la commune de Kangaba.