Une attaque meurtrière a frappé le nord du Mali le 7 février 2025. Un convoi de plusieurs dizaines de véhicules civils, escorté par l’armée et des membres du groupe Wagner, est tombé dans une embuscade. Cette attaque a causé la mort d’au moins 32 personnes.
Les assaillants ont ouvert le feu sur le convoi près de Gao. Parmi les victimes, on compte des civils et possiblement des militaires. Les forces maliennes et leurs alliés russes n’ont pas réussi à repousser immédiatement les assaillants. Après l’attaque, les survivants ont décrit une scène de chaos et de terreur.
Cette région du Mali reste instable. Des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique y mènent régulièrement des attaques. L’armée malienne, avec le soutien du groupe Wagner, tente de sécuriser ces zones, mais les violences persistent.
Cette embuscade montre les difficultés du gouvernement à rétablir la paix. Malgré les opérations militaires, les jihadistes conservent une capacité de nuisance importante. Ils utilisent des tactiques de guérilla pour frapper les convois et les positions de l’armée.
Le gouvernement malien n’a pas tardé à réagir. Les autorités ont promis une riposte ferme et ont renforcé la présence militaire dans la région.
L’armée a lancé des opérations pour traquer les responsables de l’attaque. Des frappes aériennes ont visé des positions jihadistes présumées.
Les populations locales restent sous le choc. Elles subissent depuis des années ces violences qui entravent leur quotidien. Les habitants de Gao et des environs dénoncent un manque de protection efficace. Beaucoup craignent de nouvelles attaques et se demandent si la situation s’améliorera un jour.
Les forces de sécurité font face à un défi majeur. Les groupes armés profitent de la topographie et de l’isolement de certaines zones pour échapper aux représailles.
La coopération entre l’armée et le groupe Wagner suscite aussi des débats. Certains estiment que cette alliance ne suffit pas à éradiquer la menace jihadiste.
Cette attaque souligne l’ampleur de la crise sécuritaire au Mali. La lutte contre les groupes jihadistes s’annonce longue et difficile. Les autorités doivent renforcer leur stratégie pour protéger les civils et restaurer l’ordre dans le pays.