Au Mali, le président Assimi Goïta s’attend à une récolte de 11 696 721 tonnes de céréales (maïs, riz, de mil sorgho) au cours de la campagne agricole de 2025.
C’est ce qu’a révélé Daniel Siméon Kelema, ministre de l’Agriculture, lors de la 15ème session du conseil élargi de cabinet du Secteur du Développement Rural, qui s’est tenue le jeudi 30 janvier 2025.
Cette prévision, si elle se réalise, représenterait une progression de 6 %, soit 685 870 tonnes de plus que la production réalisée au cours de la campagne précédente.
Cette ambition s’inscrit notamment dans le cadre du plan de réalisation de la nouvelle campagne agricole.
Bien que les détails concernant l’appui dédié aux agriculteurs n’aient pas encore été révélés, on sait que certaines initiatives ont récemment été lancées en vue de soutenir l’appareil productif à travers le renforcement des infrastructures agricoles.
Le gouvernement a, par exemple, annoncé en décembre dernier l’obtention d’un prêt de 47,5 millions $ de la BOAD pour financer la Phase 2 du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS).
Ledit programme vise à aménager plus de 34 000 hectares de terres agricoles irriguées dans les zones de Maninkoura, du Moyen Bani et de Djenné.
Plus récemment, en janvier 2025, le gouvernement a également approuvé deux projets d’un coût total de 25,1 millions $ visant à renforcer l’aménagement hydroagricole dans la zone de N’Débougou associée au périmètre irrigué de l’Office du Niger, l’une des principales zones de production rizicole du pays.
Le maïs est la principale céréale cultivée au Mali, comptant en moyenne pour environ 41 % de l’approvisionnement céréalier entre 2019 et 2023, d’après les données compilées par le département américain de l’agriculture (USDA).
Il est suivi du riz (21 %), du mil (20 %) et du sorgho (17 %).
Pour le président du Mali Assimi Goïta, la seule façon d’assurer la sécurité alimentaire au Mali, est de produire assez de maïs, de riz, de mil et de sorgho.