Au Mali, Assimi Goïta, le Président de la transition ne voudrait pas de voix discordantes pour le moment dans le pays.
Cela fait déjà quelques jours que les autorités de la transition ont interdit sur leur territoire les activités des partis politiques jusqu’à nouvel ordre.
Pour l’heure, la question essentielle selon Bamako est la stabilité sécuritaire dans le pays.
Le Mali est confronté à des problèmes d’attaques terroristes depuis plus de 10 ans déjà et selon les autorités de la transition avec à leur tête Assimi Goïta, la sécurité doit revenir dans le pays avant d’organiser des élections.
Ce mercredi 17 avril 2024, les autorités de la transition ont décidé de dissoudre de nouveau une association qu’ils accusent de « porter atteinte à la souveraineté de l’Etat ». Il s’agit de l’association dénommée la Coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali.
Elle est donc obligée d’arrêter ses activités sur le territoire malien désormais. C’est Serge Daniel, le correspondant de RFI au Sahel, qui a révélé l’information via son compte X.
« Nouvelle dissolution d’une association « anti-junte ». Le gouvernement a prononcé le 17/4/ la dissolution de la « Coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali » farouchement opposée aux militaires.
Raison invoquée : « elle s’illustre de manière permanente par des agissements ostentatoires de nature à troubler l’ordre public, à porter atteinte à la souveraineté de l’État et à l’unité nationale »», a écrit le journaliste.
Cette décision va sûrement entraîner des réactions dans l’opinion publique nationale et internationale.
Depuis la suspension des activités des partis politiques, des voix s’élèvent pour dénoncer cette mesure et appeler à son annulation.
https://twitter.com/sergedanielinfo/status/1780686904750383334
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