Mali : Assimi Goïta se prononce pour la toute première fois sur l’attaque meurtrière du 17 septembre à Bamako et déclare…

Or au Mali : le torchon brûle entre Assimi Goïta et ce géant mondial

Crédit photo : X@AES Info

Le samedi 21 septembre 2024, le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, s’est pour la toute première fois, prononcé sur l’attaque meurtrière du 17 septembre dernier à Bamako.

En effet, depuis l’attaque meurtrière qui a ciblé des points sensibles de la ville de Bamako, la capitale malienne, Assimi Goïta ne s’était pas publiquement prononcé sur la question.

Mais le samedi 21 septembre dernier, à la veille du 64e anniversaire de l’indépendance du Mali, le chef de la junte militaire aux commandes à Bamako, est sorti de sa réserve.

Dans un discours à la nation, le chef d’État malien a tenu à rendre un vibrant hommage aux victimes de cet assaut terroriste.

Le patron de la transition malienne a également fait savoir que  la sécurité du peuple demeurait pour lui, la priorité absolue.

Il a par ailleurs salué les efforts des forces armées dans la lutte contre le terrorisme et la reconquête des territoires perdus tout en appelant les uns et les autres à plus de vigilance.

Aussi, il a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer les capacités militaires par des investissements continus.

Pour rappel, le 17 septembre 2024, une attaque terroriste a ciblé l’école de gendarmerie de Faladié et la zone aéroportuaire de Bamako, causant des pertes en vies humaines selon l’armée.

En ce qui concerne le 64e anniversaire d’indépendance du Mali, le dirigeant malien a rappelé que « le 22 septembre reste gravé dans la mémoire collective » des Maliens, symbolisant la fin de la domination coloniale.

Assimi Goïta a aussi rendu hommage aux pères fondateurs du Mali et insisté sur la nécessité de poursuivre « avec détermination la voie tracée il y a 64 ans ».

Le président de la transition malienne a par ailleurs, souligné les progrès réalisés par le pays sur le plan économique, en dépit des défis sécuritaires, mentionnant la récupération de 1 291 milliards de francs CFA au 31 juillet 2024 grâce à une gestion rigoureuse des finances publiques.