Au Mali, les activités des partis politiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue du territoire par Assimi Goïta et ses collaborateurs.
Cette décision a été prise après que plus de 80 partis politiques et associations avaient appelé à la tenue des élections présidentielles dans les « meilleurs délais ».
Pour les autorités de transition, les élections seront organisées lorsque le pays retrouvera une stabilité sécuritaire certaine.
La décision des autorités maliennes de suspendre les activités des partis politiques a été très critiquée par la communauté internationale.
Les Etats-Unis ont même appelé les dirigeants maliens à annuler leur décision, mais Bamako reste stoïque.
Selon les révélations du journaliste Serge Daniel, plusieurs hommes politiques penseraient à une idée pour contourner la décision de la transition.
Ceux-ci envisageraient à agir désormais en tant que « citoyens » pour dénoncer les entraves à la liberté au Mali.
« D’après mes informations, plusieurs hommes politiques maliens, s’apprêtent en qualité de ‘citoyens’ à publier sur différentes plateformes des vidéos dans lesquelles ils ‘dénoncent la confiscation des libertés fondamentales’», a révélé Serge Daniel via X.
Le correspondant de RFI et de France 24 au Sahel n’a pas néanmoins cité de nom concernant les hommes politiques qui envisagent cette méthode.
Une chose est sure, cette façon de contourner les décisions prises par la transition à propos des activités politiques ne plaira pas à Assimi Goïta et ses collaborateurs.
#Mali-politique-Situation/ D'après mes informations, plusieurs hommes politiques maliens, s'apprêtent en qualité de "citoyens" à publier sur différentes plateformes des vidéos dans lesquelles ils " dénoncent la confiscation des libertés fondamentales".
— Serge Daniel (@sergedanielinfo) April 17, 2024
Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok