A la faveur d’un communiqué rendu public le jeudi 25 janvier 2024, le gouvernement malien a dénoncé la position floue de l’Algérie dans l’accord de paix d’Alger.
En clair, il dit avoir noté « l’inapplicabilité absolue de l’accord de paix d’Alger, compte tenu de la position de certains acteurs, notamment du principal médiateur qu’est l’Algérie ».
En tout état de cause, Assimi Goïta a décidé de mettre fin à cet accord.
Le gouvernement de la transition malien dit avoir constaté : « Une multiplication d’actes inamicaux, de cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali par les autorités de la République algérienne démocratique et populaire, toutes choses portant atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté du Mali ».
Il faut noter que Bamako accuse l’Algérie de plusieurs faits graves.
Il s’agit entre autres : d’imposition unilatérale d’un délai de transition à la junte ; l’accueil sans concertation, ni notification préalable, au plus haut sommet de l’État algérien, de citoyens maliens subversifs et de citoyens maliens poursuivis par la justice malienne pour actes terroristes.
Dans la même logique, la junte malienne évoque : « la volonté des autorités algériennes de maintenir le régime de sanctions des Nations unies concernant le Mali, au moment où le mouvement des non-alignés et la Fédération de Russie s’opposaient dans l’intérêt du peuple malien qui demandait la levée de ce régime ».
Il convient de souligner que le gouvernement malien collabore avec la Russie depuis plusieurs mois.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette collaboration se passe bien et porte ses fruits.
Grâce à Moscou, les forces de défense et de sécurité ont engrangé des victoires et ont repris Kidal qui durant plusieurs années était sous occupation des rebelles.
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