Mali : après la levée de la suspension des activités politiques, les partis annoncent une décision qui risque fortement de déplaire à Assimi Goïta

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Crédits photo : PEXEL / © aboodi vesakaran

Au Mali, après plusieurs mois, les autorités de la transition ont décidé de lever le décret portant suspension des activités des parties et associations politiques dans le pays.

Cette décision, longtemps attendue des partis politiques, a finalement été prise par le gouvernement la semaine dernière.

Après cette levée du blocus sur les activités politiques, l’Autorité dite « indépendante » de gestion des élections (Aige) a convié le lundi 15 juillet 2024, les partis politiques et les organisations de la société civile à une rencontre afin de reprendre avec le dialogue.

Cependant, les partis et organisations politiques ont tout bonnement décidé de boycotter cette réunion avec les membres du gouvernement de transition.

Il faut dire qu’ils se sont présentés à cette entrevue, mais « ont de manière quasi unanime décidé de boycotter les échanges », selon RFI.

Ils ont affirmé qu’ils se sont rendus au rendez-vous, seulement dans le but de faire savoir qu’ils ne prendraient plus part à de telles activités des autorités de la transition.

Dans un communiqué rendu public lundi soir, les partis politiques du Mali, regroupés au sein de la Déclaration du 31 mars ont déclaré qu’ils ont répondu présents, « par devoir républicain », mais uniquement « pour présenter leur décision de boycott des activités du cadre de concertation ».

Avant tout échange avec les autorités de transition, les partis exigent la libération de leurs « onze camarades » mis aux arrêts.

Ils espèrent « que le souci de l’apaisement du climat politique et social habite les autorités en place », et exigent donc « l’abandon pur et simple des poursuites » engagées contre ces représentants « de grandes formations politiques »,

Par ailleurs, notons que le regroupement intitulé « Déclaration du 31 mars », constitué de la quasi-totalité des partis politiques du pays exige l’organisation des élections après la période de transition prédéfinie par les autorités au pouvoir.

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