Mali : après avoir coupé les ponts avec la France, Bamako fait une grande révélation sur sa coopération militaire avec la Russie

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Depuis l’arrivée de la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta au pouvoir au Mali, les relations entre la Russie et Bamako se sont intensifiées.

Désormais, la Russie se positionne comme un partenaire incontournable du Mali notamment dans le secteur sécuritaire.

La coopération militaire entre Moscou et Bamako se sont considérablement renforcées.

Le gouvernement malien de la transition se dit satisfait de sa coopération militaire avec le Kremlin.

Dans un entretien accordé au média russe Sputnik, le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop a évoqué la coopération militaire entre son pays et Moscou.

Selon le patron de la diplomatie malienne, la coopération militaire entre les deux pays ne date pas d’aujourd’hui.

À l’en croire, la coopération militaire entre le Mali et l’URSS, remonte à l’indépendance du pays en 1960.

« L’URSS a été l’un des principaux partenaires du Mali en termes de sécurité, d’entraînement et d’équipement. Jusqu’à aujourd’hui, ces efforts continuent », a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, selon l’agence de presse africaine.

Cependant, depuis la venue au pouvoir de la junte militaire à Bamako, cette coopération a connu un nouvel élan.

« Nous donnons un nouvel engagement à cette coopération entre la Russie et le Mali, où nous nous concentrons sur l’accueil d’équipements et d’entraînements », a affirmé le chef de la diplomatie malienne.

« C’est un dialogue en cours. Nous apprécions l’équipement militaire que le Mali a acheté et le soutien que nous recevons de la Russie », a-t-il ajouté.

Il a également fait savoir que, l’objectif des autorités de la transition est d’« assurer que les Maliens aient la capacité de protéger et défendre leur pays ».

Pour lui, « pour ce but, la Russie est un partenaire stratégique et un partenaire solide en termes de sécurité et d’entraînement multilatéral ».

Il n’a pas manqué de précisé que le gouvernement de la transition appréciait « l’importance que le gouvernement russe, le président Vladimir Poutine et son gouvernement donnent à n’importe quelle demande qui vient du gouvernement malien ».