Mali : Aissimi Goïta aux anges ; la Russie accélère la construction d’une nouvelle centrale nucléaire

Assimi Goïta Mali Russie

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Dans un tournant décisif pour son avenir énergétique, le Mali, sous la houlette d’Assimi Goïta, franchit un pas audacieux vers l’ère nucléaire avec le soutien appuyé de la Russie pour la construction de sa nouvelle centrale.

Début juillet, une délégation de ROSATOM, le géant russe du nucléaire, a posé les jalons d’une coopération sans précédent à Bamako, marquant ainsi une nouvelle étape dans les relations russo-maliennes.

Trois accords majeurs ont été signés entre ROSATOM et le gouvernement malien, représenté par Bintou Camara, ministre de l’Énergie et de l’Eau.

Ces accords dessinent les contours d’un projet ambitieux : la construction d’une centrale nucléaire de faible puissance, la formation d’une expertise malienne dans le domaine, et la mise en place d’une stratégie de communication visant à rallier l’opinion publique.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’un mémorandum signé fin 2023 lors d’une visite des autorités maliennes à Moscou.

Elle témoigne de la détermination d’Assimi Goïta à diversifier les sources énergétiques du pays, confronté à un déficit chronique en électricité et dépendant des importations de la Côte d’Ivoire.

Le Mali n’en est pas à son coup d’essai avec la Russie dans le domaine énergétique. En mai dernier, le pays lançait le chantier d’une centrale solaire de 200 MW, fruit d’un partenariat avec Novawind, filiale de ROSATOM.

Ces projets illustrent la volonté du Mali de s’affranchir de sa dépendance énergétique, un défi majeur pour son économie déjà fragilisée.

L’engagement russe ne se limite pas au Mali. Le Burkina Faso est également impliqué dans un projet similaire, tandis que le Ghana, autre pays ouest-africain, ambitionne de se doter d’une centrale nucléaire d’ici 2030, avec des sociétés françaises, américaines, chinoises et russes en lice.

Cette percée nucléaire du Mali, orchestrée par Assimi Goïta avec le concours de la Russie, marque un tournant géopolitique et énergétique majeur dans la région.

Elle soulève cependant des questions sur les implications à long terme de cette coopération stratégique et sur la capacité du pays à maîtriser cette technologie complexe.