« Malheureusement pour nous, Zidane a marqué les deux seuls buts de la tête de sa carrière ce jour-là »

"Malheureusement pour nous, Zidane a marqué les deux seuls buts de la tête de sa carrière ce jour-là"

Crédit photo : Foot11.com

« Malheureusement pour nous, Zidane a marqué les deux seuls buts de la tête de sa carrière ce jour-là ». C’est par ces mots que Roberto Carlo a évoqué ses regrets lors de la finale de la coupe du monde 1998 perdue par le Brésil.

« Notre erreur a été de penser que nous allions gagner cette finale sans problème, mais malheureusement pour nous, Zidane a marqué les deux seuls buts de la tête de sa carrière ce jour-là », a déclaré le latéral brésilien.

Il a été au centre de l’épisode avec Ronaldo avant la finale : « J’ai d’abord cru qu’il me faisait une blague, mais j’ai vite compris qu’il était sérieux. J’ai couru chercher notre médecin.

Ronnie était une star et subissait une pression énorme. Je pense que s’il avait été en pleine possession de ses moyens, nous aurions gagné. Quand il y a eu ce choc avec Barthez, j’ai vraiment cru qu’il était mort. Quelle sale journée… »

De sa deuxième place au Ballon d’Or, il garde un souvenir ému : « Je dis toujours à Ronaldo que ce Ballon d’Or était le mien et qu’il me l’a volé. J’ai entendu dire que jusqu’à la finale de la Coupe du Monde 2002, j’étais le favori, et j’ai donc perdu ce trophée en 90 minutes.

Mais être deuxième au Ballon d’Or en tant que défenseur, c’est extraordinaire quand on y pense. Seuls Franz Beckenbauer, Matthias Sammer et Fabio Cannavaro ont pu le remporter. Cette deuxième place reste une grande fierté ».

Roberto Carlos a aussi admis qu’il avait été à deux doigts de jouer pour Chelsea en 2007. « J’ai rencontré Roman Abramovitch à Paris, pour ne pas éveiller les soupçons des médias, mais un intermédiaire a demandé un montant qui n’était pas prévu et comme ce n’est pas ma façon de voir les choses, j’ai décidé de ne pas signer ».

Cet été-là, il a fait ses adieux au Real Madrid, un club auquel il est toujours lié et dont il est l’ambassadeur.