Candidat au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce pays membre de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sollicite le soutien du Mali en dépit du départ de ce dernier de l’organisation sous régionale.
En effet, le Liberia puisque c’est de lui qu’il s’agit, a officiellement sollicité le soutien de Bamako pour son siège au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le 13 mars 2025, une délégation libérienne avec à sa tête la ministre des Affaires étrangères, Sara Beysolow Nyanti, a été reçue par le chef d’État malien, le général Assimi Goïta.
Lors de l’audience, il a été question de la candidature de la République du Libéria au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
La délégation libérienne a été dépêchée par le chef d’État libérien auprès de son homologue malien, afin d’obtenir la voix du Mali, membre des Nations Unies.
Lors de la rencontre, la chef de la diplomatie libérienne a souligné que Monrovia souhaite obtenir le plus grand nombre de votes possibles lors de l’élection.
Selon elle, cette candidature de Monrovia au siège du Conseil de sécurité de l’ONU, revêt d’une grande importance.
À en croire la ministre libérienne des Affaires étrangères, Sara Beysolow Nyanti, cette candidature est primordiale pour l’Afrique.
D’après ses propos, en plus de représenter l’Afrique à cette importante institution des Nations, la candidature du Liberia permettra de défendre les intérêts stratégiques du continent au sein du Conseil de sécurité de l’instance onusienne.
Selon l’agence de presse africaine (APA), « le Mali, qui cultive des relations privilégiées avec des puissances comme la Russie et la Chine, toutes deux membres permanents du Conseil de sécurité, pourrait mobiliser ces partenariats stratégiques au bénéfice de la candidature libérienne ».