Malgré la suspension des financements par les États-Unis, la Côte d’Ivoire fait forte impression en…

Très bonne nouvelle : la Côte d’Ivoire et les États-Unis explorent des...

Crédits photo : Collage L-Frii Media (Pixabay)

Malgré la suspension des financements par les États-Unis, la Côte d’Ivoire a fait forte impression.

Le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Dimba, a rassuré le mercredi 5 mars 2025, l’opinion publique qu’il n’y a pas de rupture de stock des antirétroviraux (ARV) en Côte d’Ivoire, malgré la suspension des financements du PEPFAR et de l’USAID par les États-Unis.

Selon le communiqué du gouvernement, un plan de contingence a été immédiatement déployé pour garantir la continuité des soins aux personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Les stocks actuels couvrent quatre mois, et un mécanisme de financement a été activé sur instruction présidentielle pour compenser le manque de fonds extérieurs.

Le gouvernement, en collaboration avec la société civile et les partenaires de lutte contre la maladie, reste engagé à assurer un accès continu aux soins et au dépistage, a souligné le ministre Dimba.

Il convient de rappeler que le président Donald Trump a signé un décret le 20 janvier, dès son retour à la Maison Blanche, ordonnant un gel de l’aide étrangère américaine pour 90 jours, le temps d’un réexamen complet afin d’évaluer sa conformité avec la politique qu’il entend mener, notamment contre les programmes favorisant l’avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l’inclusion.

Sur plus de 9.100 subventions accordées par le département d’État, d’un montant total de 15,9 milliards de dollars, 4.100 subventions d’un coût estimé de 4,4 milliards ont été annulées, a précisé un porte-parole de la diplomatie américaine.

L’USAID maintient des subventions « vitales » comme l’assistance alimentaire et des traitements pour les malades du sida, de la tuberculose et du paludisme, ainsi que pour des pays comme le Liban, Haïti, le Venezuela et Cuba, assure le département d’État.

L’USAID, dont les effectifs dépassaient le nombre de 10.000, a annoncé le 23 février le licenciement de 1.600 de ses employés aux États-Unis et le placement de la majorité de son personnel en congé administratif.

Le gel de l’aide par Donald Trump a suscité choc et émoi au sein de l’agence indépendante créée par une loi du Congrès américain en 1961, et qui gère un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, représentant à lui seul 42% de l’aide humanitaire déboursée dans le monde.

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