Mal perçue des pays de l’AES, la France se tourne vers ce pays du Maghreb et décroche un énorme contrat

France tunisie projet solaire

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La France, confrontée à une perte d’influence dans certains pays d’Afrique de l’Ouest, notamment au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trouve de nouvelles opportunités au Maghreb avec la Tunisie et son projet solaire.

En effet, la Tunisie apparaît comme un partenaire privilégié, comme en témoignent les récents succès de l’entreprise française Voltalia dans le domaine de l’énergie solaire.

Concrètement, Voltalia vient de remporter coup sur coup deux importants contrats pour des projets solaires d’envergure en Tunisie.

Le premier succès de France, Voltalia, en Tunisie remonte à mai 2024, avec l’attribution du projet solaire de Sagdoud.

Le second, encore plus récent, concerne le projet solaire de Menzel Habib, d’une puissance de 139 mégawatts.

Située dans la région de Gabès, dans le sud-est de la Tunisie, cette future centrale solaire produira une quantité d’énergie équivalente à la consommation annuelle de plus de 620 000 habitants.

Un apport significatif au mix énergétique tunisien qui permettra également d’éviter l’émission de 360 000 tonnes de CO2 par an.

La construction de cette centrale débutera fin 2025 pour une mise en service prévue en 2027.

L’électricité produite sera vendue dans le cadre d’un contrat de vente d’électricité d’une durée de 25 ans, garantissant ainsi la viabilité économique du projet.

Ces deux projets solaires, Sagdoud et Menzel Habib, présentent une particularité intéressante : leur proximité géographique.

Distants de seulement 125 kilomètres, ils permettront à Voltalia de mutualiser certains coûts de construction, de transport et de maintenance, optimisant ainsi la rentabilité des investissements.