Madah Bitèye, la veuve du feu footballeur ivoirien, Cheick Tioté, est au cœur d’une polémique avec sa belle-famille.
Elle est accusée d’avoir expulsé injustement la famille de son feu mari dans de leur résidence.
Si pour l’instant, il n’y a que la version de la famille, une interview de Madah Bitèye refait surface.
Elle raconte comment ils se sont rencontrés et comment elle a appris le décès de Cheick Tioté.
« J’ai rencontré Cheick Tioté à Treicheville plus précisément dans mon quartier. Il m’a envoyé un grand à moi pour pouvoir me parler et j’avais 14 ans. Tout a commencé comme une relation des adolescents parce que j’étais en 5e.
Il m’accompagnait à l’école. Je ne rêvais pas d’une vie avec un footballeur, mais j’ai tout laissé pour le suivre. J’avais à peine 18 ans. Nous nous sommes mariés en 2007 et on a fait 9 ans de mariage avant son décès.
La vie avec un footballeur est un peu stressante parce qu’on vit selon les humeurs, on partage le stress avec eux. Ce n’est pas toujours le bling-bling qu’on voit sur les réseaux sociaux.
Quand j’ai appris la nouvelle de son décès en 2017, j’étais au boulot.
J’y suis arrivée sous une forte pluie vers 13h et tout le monde était au courant sauf moi. J’étais enceinte de 8 mois et demi et je devais accoucher dans 3 semaines. On me prend à côté et on me dit de rentrer à la maison.
Mais la pluie était tellement forte qu’on arrivait à rien voir sur la route. Je pensais même que c’était une surprise de sa part puisqu’il aime bien me faire des surprises. Je l’ai appelé toute la journée sans réponse.
J’arrive à la maison et je vois ma mère, ma sœur et son oncle dans le garage. Y a mon chausseur qui tenait mon sac et mes téléphones. Je leur demande ce qui est arrivé, on me dit qu’il est blessé.
Du coup moi, je continuais à lui laisser plein de messages. Je suis là et la famille arrive, la maison se remplit, mais je ne comprenais rien. L’imam rentre et commence et toute suite dès que je le vois, j’ai compris.
Je ne me rendais pas compte jusqu’à ce que ma mère m’enlève mes boucles d’oreilles. Après les Imams, je ne sais plus ce qui se passait.
Ça ne peut pas être lui, ce n’est pas possible. Il n’avait rien. Il avait joué même le week-end et il allait bien. Nous avions 3 enfants », a confié Madah Bitèye.