Installé au Maroc depuis plusieurs mois, les nouvelles ne sont pas bonnes pour Macky Sall, l’ancien président du Sénégal. Selon les informations, les autorités marocaines lui auraient demandé de quitter le territoire.
L’expulsion de Macky Sall du Maroc soulève des questions sur l’avenir de son entreprise, Semo Holding. Fondée en décembre 2024 à Marrakech, cette société devait lui permettre de se lancer dans le conseil en gestion, l’énergie et l’environnement.
Mais avec son départ forcé, son investissement de 96 000 euros (environ 63 millions de FCFA) semble compromis.
En effet, Macky Sall dispose de plusieurs options pour préserver son entreprise. D’abord, il peut vendre Semo Holding à un partenaire ou à un investisseur.
Cette solution lui permettrait de récupérer une partie de son capital et d’éviter une perte totale. Ensuite, il pourrait conserver la société en la dirigeant à distance. En désignant un représentant légal au Maroc, il pourrait continuer ses activités sans être physiquement présent.
Toutefois, ces alternatives dépendent des lois marocaines. Les autorités pourraient imposer des restrictions à son entreprise, compliquant ainsi sa gestion.
Si aucune de ces options ne fonctionne, la dissolution de Semo Holding reste envisageable. Dans ce cas, Macky Sall récupérerait une fraction de son capital après déduction des charges administratives et fiscales.
L’expulsion de l’ancien président sénégalais intervient dans un contexte de tensions. Plusieurs enquêtes sont en cours au Sénégal sur des affaires de corruption et de violations des droits humains sous son mandat.
Certains observateurs voient dans cette expulsion une conséquence directe de ses affaires. Son départ du Maroc pourrait aussi faciliter d’éventuelles poursuites judiciaires dans son pays d’origine.
L’avenir de Semo Holding reste donc incertain. L’entreprise devait capitaliser sur l’influence et le réseau international de Macky Sall. Son expulsion compromet cette stratégie. Si la société survit, elle devra s’adapter rapidement aux nouvelles contraintes. Sinon, son investissement pourrait bien s’évaporer.
Pour l’instant, aucune déclaration officielle ne précise la suite des événements. Macky Sall devra choisir entre vendre, diriger à distance ou liquider son entreprise. Chaque option comporte des risques et des implications financières. Son exil forcé redistribue les cartes, laissant planer le doute sur ses ambitions entrepreneuriales.