Lutte mondiale contre les abus en ligne : la Côte d’Ivoire agit avec le NCMEC

ONU Lutte mondiale contre les abus en ligne : la Côte d'Ivoire agit avec le NCMEC

Crédit Photo : Clubic.com

La Côte d’Ivoire, en collaboration avec le NCMEC, a arrêté un individu responsable de cybercriminalité. En effet, la PLCC a décrit sur sa page Facebook le récit de la mission ayant conduit à l’interpellation du malfrat.

« La croissance des technologies et l’accès facile à Internet ont entraîné une hausse alarmante des crimes sexuels en ligne, mettant particulièrement en danger les populations les plus vulnérables, dont les enfants.

Les crimes sexuels en ligne à l’encontre des enfants mineurs représentent une difficulté alarmante à l’échelle mondiale.

Ces actes incluent l’exploitation sexuelle, le cyberharcèlement et le chantage vidéo, souvent facilités par l’anonymat qu’offrent les réseaux sociaux. La protection des droits des enfants et leur sécurité en ligne sont donc une priorité.

La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité joue un rôle clé dans la détection, la prévention et la répression de ces crimes, accompagnée par différents acteurs à l’international, dont la plateforme gérée par le National Center for Missing & Exploited Children (NCMEC).

Le récit suivant mettra en lumière une action récente.

La PLCC a reçu via le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) un signalement qui faisait état d’échanges suspects entre un adulte et un mineur. Selon ce signalement, un individu exploitait la vulnérabilité de sa jeune victime pour pratiquer une forme nuisible de chantage numérique, connue sous le nom de sextorsion. Très vite, l’équipe spécialisée de la PLCC s’est mise en action.

Les enquêtes menées par la PLCC, en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), ont conduit à l’interpellation de DRT.

Les preuves présentées l’ont poussée aux aveux. DRT affirme pratiquer la cybercriminalité depuis quelques mois et que son mode opératoire est le love chat. Il dit également avoir obtenu de cette pratique la somme de 1000 euros, soit 650 000 FCFA. Il termine en disant avoir utilisé ces fonds pour ses dépenses quotidiennes et pour soutenir sa famille.

Ce cas, loin d’être isolé, met en lumière l’importance des collaborations internationales et la vigilance sur les plateformes numériques afin de prévenir et de lutter efficacement contre les abus en ligne prenant pour cible les enfants.

Pour conclure, DRT a été conduit au Parquet pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personnes physiques et escroquerie en ligne », lit-on sur la plateforme.