Lutte contre le trafic de drogues : ce pays maghrébin va bientôt déployer des drones

Lutte contre le trafic de drogues : ce pays maghrébin va bientôt déployer des drones

Crédit Photo : YellowScan

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) au Maroc, prévoit au  l’acquisition de 26 nouveaux drones de pointe.

Ces appareils autonomes viendront compléter l’arsenal existant pour lutter contre trois menaces majeures : le trafic de stupéfiants, la traite des êtres humains et l’immigration clandestine.

Cette technologie permettra aux forces de l’ordre de couvrir efficacement les vastes étendues frontalières du pays, notamment les zones accidentées où la surveillance traditionnelle reste complexe.

Les drones offrent l’avantage déterminant d’une observation continue et discrète, perturbant les activités des réseaux criminels qui profitent habituellement de l’immensité du territoire.

Le partenariat israélien comme pilier technologique

La collaboration entre le Maroc et Israël prend une dimension stratégique dans ce projet.

La société BlueBird Aero Systems, filiale d’Israel Aerospace Industries (IAI), prévoit l’implantation d’une usine de fabrication de drones sur le sol marocain. Cette initiative découle directement de l’accord-cadre militaire et sécuritaire signé entre les deux nations en novembre 2021.

 Le Maroc a déjà fait l’acquisition de drones kamikazes israéliens et négocie l’achat d’un satellite espion Ofek 13 pour un milliard de dollars.

 Ce satellite d’observation, doté d’un radar à synthèse d’ouverture, offre des capacités de surveillance exceptionnelles avec une précision atteignant 0,5 mètre.

Une stratégie multidimensionnelle de surveillance grâce aux drones

Le déploiement de ces nouvelles technologies aériennes témoigne de la détermination du Maroc à sécuriser ses frontières.

La combinaison des drones de surveillance, des drones kamikazes et bientôt d’un satellite espion permettra aux autorités marocaines de disposer d’une couverture permanente du territoire.

Cette approche technologique répond aux défis posés par la position géographique stratégique du pays, véritable carrefour entre l’Afrique et l’Europe.

 Les réseaux criminels, confrontés à cette surveillance accrue, devront faire face à des moyens de détection et d’intervention sans précédent.