La Côte d’Ivoire a renouvelé, en octobre 2024, son engagement à renforcer sa lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme avec les ONG GAFI (Groupe d’Action Financière Internationale) et GIABA (Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest).
Après des avancées significatives en 2023, le pays poursuit ses efforts pour améliorer sa surveillance financière et renforcer la gestion des actifs saisis.
Dans une déclaration, l’ONG GAFI a énuméré les différents points concernant la collaboration avec le pays
Voici la déclaration :
DÉCLARATION DU GAFI SUR LA RCI – POST-PLÉNIÈRE DU 25/10/2024
En octobre 2024, la Côte d’Ivoire a pris un engagement politique de haut niveau pour collaborer avec le Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI) et le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) afin de renforcer l’efficacité de son régime de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT).
Depuis l’adoption de son Rapport d’Évaluation Mutuelle (REM) en juin 2023, la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs sur plusieurs des actions recommandées dans le REM, notamment en renforçant son cadre juridique de LBC/FT par d’importantes modifications législatives et réglementaires, en actualisant les analyses de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme grâce à l’élaboration de rapports de typologie sur les infractions sous-jacentes à plus haut risque, en renforçant les ressources humaines et techniques de la CENTIF et des procureurs, et en rendant opérationnelle l’agence en charge de la gestion des biens saisis et confisqués.
La Côte d’Ivoire continuera de travailler avec le GAFI pour mettre en œuvre son plan d’action en :
(1) renforçant l’utilisation de la coopération internationale dans les enquêtes et poursuites pour blanchiment des capitaux et financement du terrorisme ;
(2) améliorant la mise en œuvre de la supervision basée sur les risques pour les institutions financières et les entreprises et professions non financières désignées, et menant des campagnes de sensibilisation pour améliorer la conformité ;
(3) renforçant la vérification et l’accès aux informations de base et sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales et appliquant des sanctions en cas de violation ;
(4) renforçant l’utilisation du renseignement financier par les autorités chargées de l’application de la loi et améliorant la diffusion par la CENTIF ;
(5) augmentant continuellement le nombre d’enquêtes et de poursuites pour blanchiment des capitaux et financement du terrorisme, en adéquation avec le profil de risque du pays ;
(6) renforçant le cadre des sanctions financières ciblées.