Lutte contre la corruption : la Côte d’Ivoire fait une grande promesse

Plus de 1000 emplois, 375 milliards... : la Côte d'Ivoire signe des contrats juteux avec... Côte d’Ivoire : le pays d’Alassane Ouatarra a réussi à rassembler une somme faramineuse pour des contrats d’investissement

Crédits photo : Collage L-Frii Media (Pixabay - GDJ / Istock - mtcurado)

Le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), Épiphane Zoro Bi Ballo, a réaffirmé l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre la corruption.

Il s’est prononcé le mardi 24 septembre 2024, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 5e Sommet mondial du GlobE Network à Beijing.

Il s’exprimait au cours de la première session, intitulée « Vision globale » en matière de coopération internationale dans la lutte contre la corruption.

La participation du président de la HABG à ce sommet démontre la volonté de la Côte d’Ivoire de s’impliquer pleinement dans la lutte mondiale contre la corruption.

« Aucun pays ne peut venir à bout de ce fléau seul et de manière isolée.

Nous devons partager nos expériences, coordonner nos efforts et renforcer nos mécanismes de coopération pour obtenir des résultats tangibles », a déclaré Épiphane Zoro Bi Ballo, tout en soulignant que la Côte d’Ivoire, depuis son adhésion au GlobE en 2023, est active dans les échanges d’informations à travers ce réseau.

Ce sommet international, qui regroupe les autorités de répression de la corruption pour discuter des stratégies globales de lutte contre ce fléau, s’étend jusqu’au 27 septembre 2024.

Il se concentre sur des discussions opérationnelles liées à la gestion des dossiers de corruption transnationale, avec des thématiques telles que le refus d’offrir un refuge à la corruption et la mise en place d’équipes d’enquête conjointes.

Le président de la HABG a aussi mis en lumière les initiatives structurantes menées par la Côte d’Ivoire pour renforcer la coopération internationale, notamment les accords bilatéraux signés avec le Burkina Faso, le Sénégal et les institutions telles que la Banque Ouest Africaine de Développement et la Banque Mondiale.

Ces initiatives visent à échanger des informations essentielles dans le cadre de la lutte contre la corruption et à instaurer plus de transparence dans la gestion des affaires publiques.