L’Union européenne annonce une aide de 1000 milliards de FCFA aux habitants de ce pays

Voici les 9 pays européens qui demandent la fin du commerce avec les colonies israéliennes illégales

Crédit photo: site web ca-cib

L’Union européenne (UE) a annoncé ce lundi 14 avril 2025, une aide financière de 1,6 milliard d’euros, étalée jusqu’à 2027, dont plus de la moitié est destinée à renforcer l’Autorité palestinienne, a indiqué la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

« Nous renforçons notre soutien au peuple palestinien. 1,6 milliard d’euros jusqu’en 2027 aideront à stabiliser la Cisjordanie et Gaza », a-t-elle souligné sur le réseau social X.

Quelque 620 millions d’euros sous forme de dons sont destinés au budget de l’Autorité palestinienne et 576 millions pour des projets économiques en Cisjordanie et à Gaza, une fois que la situation leur permettra, a précisé l’Union européenne.

Les besoins de financement de l’Autorité palestinienne sont estimés à quelque 9 à 12,5 milliards de dollars pour la période 2024-2026, selon un responsable européen.

Or, celle-ci ne dispose pratiquement d’aucun revenu, particulièrement depuis que les autorités israéliennes lui refusent le reversement de taxes dûes, notamment au titre de la TVA.

Des prêts à hauteur de 400 millions d’euros, via la Banque européenne d’investissements, sont aussi prévus dans le cadre de cette enveloppe, qui s’étendra jusqu’en 2027.

La Commission européenne entend également lancer une plateforme réunissant des donateurs pour mobiliser davantage de fonds en faveur des Palestiniens.

Les Européens veulent renforcer l’Autorité palestinienne dans le cadre de la solution à deux Etats qu’ils défendent, en dépit de l’opposition d’Israël.

Le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa a rencontré les ministres de l’Union européenne

A l’issue de ce rendez-vous, Kaja Kallas, « très préoccupée par l’aggravation de la situation » à Gaza, a de nouveau appelé à la reprise des négociations, « seul moyen de mettre fin aux souffrances des deux parties ».

Elle a aussi recommandé de nouvelles sanctions contre des colons israéliens « extrémistes » en Cisjordanie, mais a reconnu qu’il n’y avait pas de consensus entre les 27 sur ce point.

Sa collègue commissaire européenne Dubravka Suica a souligné que le mouvement islamiste Hamas n’avait « pas sa place » dans la solution à deux Etats que l’UE appelle de ses voeux. « Le partenaire et l’interlocuteur crédible est l’Autorité palestinienne » que l’Europe souhaite « renforcer », a-t-elle dit.

Le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa a pour sa part affirmé que, concernant la situation à Gaza et en Cisjordanie, « il ne peut y avoir de paix durable sans responsabilité ». « Israël doit être tenu responsable des crimes commis », a-t-il déclaré.

Les Européens avaient annoncé en juillet dernier une aide de 400 millions d’euros en faveur des Palestiniens, conditionnant le déblocage de leur aide supplémentaire à des réformes au sein de l’Autorité palestinienne.

« Nous demandons une gouvernance, une bonne gouvernance. Cela est d’une importance capitale, car nous voulons savoir comment l’Autorité palestinienne va gouverner non seulement la Cisjordanie, mais aussi Gaza », a expliqué Kaja Kallas, ajoutant que des premières réformes, notamment dans le domaine social, avaient déjà été entreprises.

Plusieurs ministres européens ont réclamé un retour au cessez-le-feu à Gaza, où la situation ne cesse de se dégrader.

« Il faut revenir au cessez-le-feu, permettre l’accès sans entrave de l’aide humanitaire et libérer les otages du Hamas », a ainsi déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

© AFP

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp