L’Union africaine (UA) veut secouer le cocotier de l’architecture financière mondiale, très défavorable selon elle aux économies du continent. Azali Assoumani, président en exercice de l’organisation panafricaine, a lancé un appel en ce sens lors du récent forum « G20 Compact with Africa » à Berlin.
Dénonçant les déficiences du système financier hérité de l’après Seconde Guerre mondiale, l’UA réclame sa réforme en profondeur pour permettre une « gouvernance économique mondiale plus juste ».
Et pour cause, ce cadre institutionnel désavantagerait les pays africains.
Outre cette refonte du système, le dirigeant de l’UA en a appelé à une augmentation des investissements directs des pays riches vers le continent. Uun allégement de la dette de nombreux États africains est aussi souhaité.
Sous-jacent à ces demandes, M. Assoumani a discrètement pointé du doigt la mainmise des pays occidentaux sur les échanges économiques avec l’Afrique. Il les a appelés à « démocratiser les libres échanges », citant l’exemple de la Chine devenue le premier partenaire commercial de plusieurs États africains.
Un appel du pied à diversifier les partenariats internationaux du continent, qui risque de froisser les chancelleries traditionnelles.
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