Luis Rubiales : le verdict est tombé pour l’ex-patron du football espagnol accusé d’avoir embrassé une joueuse

Luis Rubiales

Crédit Photo : Paris Match

Luis Rubiales a connu son verdict. L’ancien président de la Fédération espagnole de football a été condamné pour agression s3x-µelle après son baiser forcé à Jennifer Hermoso lors de la finale du Mondial féminin 2023.

Le tribunal a reconnu sa culpabilité et lui a infligé une amende de 10 800 euros. Il doit aussi verser 3 000 euros de dommages et intérêts à la joueuse.

La justice a également prononcé une interdiction d’approcher Hermoso à moins de 200 mètres. Il ne pourra ni lui parler ni entrer en contact avec elle pendant un an.

En revanche, le tribunal l’a acquitté des accusations de coercition. Rubiales aurait tenté d’influencer le témoignage de la joueuse et de son entourage, mais la justice n’a pas retenu cette charge.

Depuis le début de l’affaire, Luis Rubiales nie toute faute. Il affirme que le baiser était consenti et rejette l’accusation d’agression s3x-µelle. Après le verdict, il a annoncé son intention de faire appel. Il espère ainsi annuler sa condamnation.

Ce scandale a eu de lourdes conséquences pour lui. Sous pression, il a démissionné de son poste de président de la Fédération espagnole en septembre 2023. Il a aussi perdu son poste à l’UEFA, où il siégeait en tant que vice-président.

L’affaire a provoqué un débat mondial sur le sexisme et le consentement dans le sport. Le geste de Luis Rubiales a choqué l’opinion publique et entraîné une vague de soutien à Jennifer Hermoso.

De nombreuses joueuses et personnalités ont dénoncé son comportement et réclamé des sanctions.

La justice espagnole a tranché. Le tribunal a reconnu que ce baiser non consenti constituait une agression sexuelle. Cette décision marque une avancée importante dans la lutte contre les violences s3x!stes. Elle envoie un signal clair : les actes déplacés ne restent plus impunis, même dans le monde du sport.

L’Espagne a récemment renforcé ses lois sur le consentement. Le pays a adopté en 2022 une législation affirmant que tout acte sexuel sans consentement explicite constitue une agression. Cette loi a pesé dans le jugement contre Rubiales.

L’ancien patron du football espagnol voit ainsi son avenir s’assombrir. Son image reste ternie malgré son appel en justice. Cette affaire montre que le respect et l’égalité doivent primer, même au plus haut niveau du sport.