Luis Enrique prend la défense de Gianluigi Donnarumma : « Laissez-le tranquille »

Luis Enrique

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L’entraîneur du PSG Luis Enrique a volé au secours de Donnarumma dans la journée du  5 octobre 2024 alors qu’il estimait  que son équipe était encore « imparfaite » mais qu’elle allait « lutter dans toutes les compétitions« .

Un discours tenu par le technicien espagnol à la veille du match contre Nice en clôture de la 7e journée de Ligue 1 et quatre jours après la défaite contre Arsenal (2-0) en Ligue des champions.

« Quand il y a une défaite, c’est très triste de taper sur un joueur. On s’acharne souvent sur (Gianluigi) Donnarumma, s’il vous plaît, laissez-le tranquille et occupez-vous de moi« , a-t-il dit en réponse à une question sur la prestation décevante du gardien international italien contre Arsenal.

L’Espagnol n’a pas voulu dire si Ousmane Dembélé, écarté avant le déplacement à Londres, serait présent dans le groupe convoqué pour le déplacement à Nice.

« Lorsqu’un joueur ne correspond pas aux obligations, il est à l’écart mais quand il y répond, il est prêt« , a-t-il simplement déclaré alors qu’on lui demandait si l’attaquant serait convoqué.

« Je suis dur quand il faut être dur, et plus permissif quand je peux l’être. C’est mon rôle« , a poursuivi Luis Enrique.

« Je n’ai aucun problème à prendre des décisions. Personne ne va les prendre pour moi. Si elles échouent, c’est de ma faute, c’est clair. Mais c’est à moi de les prendre et je les assume« .

Alors qu’il a été la cible de critiques après sa réponse jugée méprisante à une journaliste de Canal+ après la défaite à Londres, il a affirmé qu’il ne savait pas « ce qui s’est dit » ensuite.

« J’essaie toujours de protéger mes joueurs. Le responsable dans les défaites c’est l’entraîneur. Je n’ai rien d’autre à dire. Ce que je ne peux pas contrôler, je n’essaie pas de le contrôler. Je n’ai rien à ajouter« .

Il avait refusé de répondre à une question sur sa « tactique« , « parce que, avait-il prolongé, vous ne comprendriez pas« .

Avec AFP