« L’UA est malade, il faut la guérir ; la CEDEAO est grippée, il faut la soigner », dixit un ex président ouest-africain (vidéo)

UA sanctions Mali Burkina Guinée

Crédit photo : Tv5Monde / AP Photo/Mulugeta Ayene

Tant que les instabilités politiques ne cesseront pas en Afrique, les institutions sous-régionales ou continentales telles que l’UA et la CEDEAO seront toujours pointées du doigt.

Dès qu’il y a un problème d’ordre politique dans un État africain, les observateurs n’hésitent pas à interpeller ces structures.

En Afrique de l’Ouest, la CEDEAO est à chaque fois accusée d’être seulement à la merci des desiderata des chefs d’États membres de l’organisation.

Cependant, même au sein de ces instructions, les débats sont souvent très houleux entre les différents présidents qui n’hésitent pas parfois à se clasher.

L’on se rappelle encore d’une sortie très virulente de l’ancien président béninois, Mathieu Kerekou sur la CEDEAO et l’UA (appelée OUA à son époque).

« L’OUA est malade, il faut la guérir ; la CEDEAO est grippée, il faut la soigner », avait déclaré le prédécesseur de Yayi Boni.

Aussi, l’ex président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, avait une fois indiqué que la seule chose positive qui ressort de la CEDEAO est sa création.

De tels propos tenus par des chefs d’États membres de ces mêmes institutions montrent à quel point l’efficacité de ces structures est un sujet qui divise. Cliquez ici suivre le discours de Kerekou

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