Loyauté et fidélité à Faure Gnassingbé, chef des armées togolaises

chef armées togolaises

Crédit photo : x.com/PresidenceTg

Les Forces armées togolaises (FAT) ont réaffirmé leur loyauté et leur fidélité envers leur chef suprême, le président de la République Faure Gnassingbé, lors d’une cérémonie à Lomé le 13 janvier 2025.

Cet engagement solennel a été renouvelé à l’occasion de la session annuelle du Grand Rapport des Forces armées togolaises, une rencontre stratégique des officiers supérieurs avec le chef de l’État.

Dans un communiqué publié sur le site de la présidence togolaise, on peut lire que : « Les Forces armées togolaises renouvellent leur engagement au Président de la République, chef des armées, à servir avec loyauté et fidélité au cours de cette nouvelle année 2025 et à défendre avec bravoure et honneur l’intégrité du territoire national face aux attaques. »

Lors de cet événement annuel, les FAT ont dressé un bilan des activités de l’année écoulée, tout en recevant des directives claires pour l’année en cours.

Le président Faure Gnassingbé a saisi cette occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour leur bravoure et leur détermination à garantir la sécurité du Togo.

En outre, le chef de l’État a réaffirmé son engagement à moderniser l’armée en vue de renforcer ses capacités stratégiques et opérationnelles. Cette modernisation est perçue comme un élément clé dans la lutte contre les menaces qui planent sur le pays.

Les actions du chef des armées togolaises face à la menace terroriste

Depuis la première attaque jihadiste meurtrière en mai 2022, le Togo a été confronté à une montée des menaces terroristes.

Ces attaques ont entraîné des pertes humaines et le gouvernement a pris des mesures pour y faire face. En avril 2023, le président Faure Gnassingbé avait indiqué que la stratégie antiterroriste de déclinait en trois volets.

Tout d’abord, une défense active. L’opération Kondjouare, initialement conçue pour prévenir les attaques a changé de posture. Elle permet maintenant une riposte contre les assaillants.

Selon le président, cette opération antiterroriste connait du succès. Toutefois, le gouvernement a choisi de ne pas le communiquer.

« Nous avons des succès. Mais, il y a quelque chose d’indécent à célébrer la mort d’une personne. Nous avons encore le sens de l’humanité, donc nous taisons cela », a indiqué Faure Gnassingbé.

Le second volet de la stratégie antiterroriste consiste en une prévention de la radicalisation. Des mesures visent à éviter que les populations, notamment les jeunes, soient enrôlées par des groupes extrémistes.

Enfin, un plan d’urgence pour la résilience. Le gouvernement a déplacé des milliers de personnes pour mieux protéger les zones frontalières.