L’ONU s’engage à moderniser le secteur agricole de l’Eypte, un pays d’Afrique du Nord. Le lundi 17 mars 2025, le ministre égyptien de l’Agriculture et de la Réforme agraire, Alaa Farouk, a rencontré Elena Banova, coordinatrice résidente des Nations Unies en Égypte.
Cette réunion visait à explorer de nouvelles opportunités de coopération entre le ministère et les agences onusiennes spécialisées dans le secteur agricole.
Le ministre a souligné l’importance du partenariat existant avec plusieurs organisations des Nations Unies, dont l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (FIDA).
Ces collaborations ont permis la mise en œuvre de projets visant à moderniser l’agriculture, à dynamiser les zones rurales et à assurer la durabilité des systèmes alimentaires en Égypte.
Farouk a exprimé son souhait d’intensifier cette coopération, notamment en faveur des petits agriculteurs, des femmes et des jeunes ruraux.
Il a également insisté sur l’importance de l’implication du secteur privé, tant en Égypte que dans les pays africains, pour stimuler les échanges commerciaux et attirer des investissements stratégiques dans le domaine agricole.
Afrique du Nord : le développement agricole parmi la stratégie de l’ONU en Egypte
Elena Banova a, quant à elle, présenté la stratégie de l’ONU en Égypte pour la période 2023-2028, axée sur cinq piliers : le climat et la durabilité, l’éducation, la santé, l’immigration et le développement agricole.
Elle a réaffirmé la volonté des Nations Unies d’accompagner l’Égypte dans la modernisation du secteur agricole et la sécurité alimentaire.
En clôture de la réunion, les deux parties ont convenu d’organiser des rencontres ministérielles entre pays africains, avec la participation du secteur privé et des agences onusiennes.
L’objectif sera de définir des mécanismes concrets pour attirer les investissements et partager l’expertise égyptienne en recherche agricole au bénéfice des pays africains, avec l’appui financier des Nations Unies.