L’ONU passe à l’action dans ce pays ; elle exige la libération de…

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Crédits photo : UN Photo / Jean-Marc Ferré

Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a exigé ce lundi 11 août 2025 « la libération immédiate » de la militante des droits humains vénézuélienne Martha Lia Grajales, arrêtée vendredi à Caracas et accusée de « incitation à la haine » et « complot ».

« Sa famille et son avocat doivent être informés de son sort et de son lieu de détention. Ses droits humains doivent être respectés », a insisté Volker Türk dans dans un message sur le réseau social X.

Martha Lia Grajales, qui dirige l’ONG SurGentes, a été arrêtée vendredi peu après une manifestation en faveur des personnes détenues dans le cadre de la crise post-électorale vénézuélienne devant le bureau des Nations unies à Caracas, selon des ONG.

SurGentes s’était insurgée contre la dispersion d’une manifestation sur le même thème mardi 5 août par « un groupe parapolicier d’environ 70 personnes » – ou « collectivos » (groupes de militants qui font souvent le coup de poing dans les manifestations d’opposants) -, devant le siège du Tribunal Suprême de Justice (TSJ).

Le parquet vénézuélien a annoncé lundi que Mme Grajales avait fait l’objet d’un « mandat d’arrêt (…) pour des actions contre les institutions vénézuéliennes et la paix de la République ».

Les troubles qui ont suivi la présidentielle du 28 juillet 2024 remportée par Nicolas Maduro malgré les accusations de fraude de l’opposition, se sont soldés par 28 morts et 2.400 arrestations. Quelque 2.000 personnes ont été libérées depuis, selon les chiffres officiels.

Les détenus sont poursuivis pour des crimes tels que « incitation à la haine » et « terrorisme », passibles de peines allant de 10 à 30 ans de prison.

© Agence France-Presse

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