Alors que la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a finalement acté le départ des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de son sein, l’ONU fait une importante demande aux deux instances ouest africaines.
En effet, le système des Nations unies pousse les deux institutions sous régionales à la réconciliation.
Si le Burkina Faso, le Mali et le Niger ne font désormais plus partie de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, l’ONU encourage toutefois les deux organisations à maintenir le dialogue.
Un mois après que la CEDEAO ait officiellement acté le retrait des trois pays sahéliens de son sein, le système des Nations Unies plaide pour l’instauration d’un cadre de coopération entre les deux entités.
Le vendredi 21 février 2025, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, a été reçu en audience par le Premier ministre de la République du Mali, Abdoulaye Maïga.
C’est à l’occasion de cette rencontre, que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a plaidé pour un dialogue constructif entre les deux alliances sous régionales.
« Nous respectons le droit des pays à s’unir autour de leurs intérêts communs », a déclaré Leonardo Santos Simão.
Un plaidoyer qui intervient alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont désormais décidé de faire chemin ensemble au sein de l’AES et loin de la CEDEAO.
Par ailleurs, soulignons que si les trois Etats ne sont désormais plus membres de l’organisation, elle de son côté entend maintenir » l’esprit de la solidarité régionale ».
En effet, en dépit du retrait des trois pays, la CEDEAO a décidé de conserver aux ressortissants burkinabè, maliens et nigériens, leur droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa dans l’espace communautaire.