Dans un rapport alarmant présenté au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Afrique est désignée comme l’épicentre du terrorisme mondial, avec comme principale victime le Burkina Faso, membre de l’AES.
Ce rapport soulève les conséquences dévastatrices de la situation pour la stabilité régionale et la sécurité internationale.
Les chiffres sont particulièrement révélateurs. Près de 60% des meurtres liés au terrorisme surviennent en Afrique subsaharienne, avec le Sahel figurant au premier rang de ce tragique classement.
Plus de 6 000 décès ont été enregistrés l’an dernier, signalant une escalade préoccupante de la violence terroriste.
Selon le rapport de l’ONU relayé par nos confrères d’ApaNews, tous les pays d’Afrique ne sont pas au même diapason ; le Burkina Faso, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) dominerait le triste classement.
Les pays côtiers de la région ne sont quant à eux pas épargnés.
Toujours selon la même source, en seulement deux ans, ils ont subi une hausse de 250% des attaques perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaida et à l’État islamique.
Devant une telle situation, les experts de l’ONU recommandent une stratégie combinant développement économique, renforcement des institutions, respect des droits humains et coopération régionale renforcée.
L’Union africaine, par le biais de son Centre de lutte contre le terrorisme, semble développer actuellement un Plan d’action stratégique continental pour garantir la durabilité des efforts de lutte.
L’avenir de l’Afrique de l’Ouest est suspendu à la capacité des États et de la communauté internationale à mettre en œuvre des solutions structurelles.
La prévention de la radicalisation passe par l’amélioration des conditions socio-économiques et la reconstruction de la confiance entre les populations et leurs institutions.
Selon les données de l’ONU, la menace terroriste en Afrique ne représente pas seulement un défi régional, mais un problème mondial qui requiert une mobilisation internationale coordonnée et des investissements massifs dans le développement humain.