L’ONG Save the Children : l’organisation nie les accusations de trafic d’enfants au Guatemala

Credit Photo : DR

Save the Children au Guatemala a nié ce mardi 8 octobre 2024, être impliqué dans un trafic présumé d’enfants migrants, au lendemain d’une perquisition dans cinq bureaux de l’ONG britannique.

Les perquisitions ont été menées « dans différentes régions du pays s’inscrivent dans une enquête transnationale de grande importance relative à de possibles maltraitances à l’encontre d’enfants guatémaltèques » voyageant seuls vers les États-Unis, a indiqué le procureur Rafael Curruchiche, qui a dirigé les perquisitions.

« Nous réaffirmons que nous n’avons jamais facilité le transfert d’enfants ou d’adolescents hors du Guatemala », a déclaré dans un courriel envoyé à l’AFP l’ONG qui défend les droits de l’enfant à travers la planète.

« Suite à de précédentes allégations contre notre organisation cette année, nous confirmons qu’aucune preuve d’actes répréhensibles n’a été trouvée« , est-il ajouté en référence à une précédente perquisition de son siège dans la capitale guatémaltèque en avril.

L’enquête avait été ouverte à la suite d’une plainte (dont l’origine n’a pas été révélée) et un « soutien » a été demandé au bureau du procureur du Texas (sud des Etats-Unis).

Dans une lettre, le secrétaire général du bureau du procureur général du Guatemala, Angel Pineda, a demandé au procureur général du Texas, Ken Paxton, d’accorder son « attention » à une « situation grave » en raison d’une plainte reçue concernant un « réseau complexe » présumé de trafic de mineurs non accompagnés.

Save the Children a commencé à faire bénéficier de son aide au Guatemala en 1976, après un tremblement de terre qui a dévasté le pays, et son antenne locale a été officiellement créée en 1983.

L’ONG mène divers projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la nutrition et de l’aide aux familles de migrants.

MM. Curruchiche, Pineda et la procureure générale Consuelo Porras sont sous le coup de sanctions des États-Unis et de l’Union européenne qui les considèrent comme « corrompus » et « antidémocratiques ».

Avec l’AFP