L’OL échappe de justesse à la relégation, mais « le plus difficile reste à faire » après la décision de la commission d’appel de la DNCG, selon la figure historique du club Jean-Michel Aulas, qui a salué le « courage » de la nouvelle présidente Michele Kang.
« Une nouvelle étape s’ouvre: celle de la reconstruction », observe sur le réseau social X celui qui a dirigé l’OL pendant 36 ans (juin 1987-décembre 2022).
« Profondément » heureux pour le club et la ville, il estime que la décision « est le fruit d’un engagement collectif, d’une mobilisation patiente et déterminée ».
Jean-Michel Aulas salue notamment le rôle de la femme d’affaires américaine Michele Kang, nommée présidente de l’OL le 30 juin en remplacement de son compatriote John Textor démissionnaire. Elle « a su convaincre Ares (un fond d’investissement créancier, ndlr), tous les partenaires », écrit-il.
« Michele Kang a su apporter avec courage les garanties attendues pour préserver l’avenir du club », améliorant in fine le dossier présenté, poursuit-il.
Jean-Michel Aulas appelle désormais à « une gestion rigoureuse, une masse salariale maîtrisée, et (au) respect d’un équilibre économique à la hauteur des ambitions d’un grand club », se disant « pleinement engagé, aux côtés de Michele Kang et de tous ceux qui croient en la force de l’ambition lyonnaise ».
Le maire de Lyon Gregory Doucet et le président de la métropole Bruno Bernard ont de leur côté fait part de leur « soulagement » à l’annonce du maintien du septuple champion de France au sein de l’élite.
« Le maintien de l’OL en Ligue 1 est un immense soulagement pour le club, ses joueurs, ses salariés et ses supporters », écrit le premier sur son compte Bluesky, en remerciant la nouvelle équipe dirigeante, Michele Kang et Michael Gerlinger.
« Leur action a permis d’éviter le pire et de préserver le club. Un avenir est à nouveau possible », a réagi M. Bernard, également sur Bluesky.
Toutefois, « ce soulagement ne doit pas faire oublier l’exigence de clarté », interpelle l’élu écologiste, qui se pose une série de questions « sur la gestion calamiteuse de ces dernières années »: « Comment une telle dette a-t-elle pu se creuser, malgré la vente d’actifs majeurs? Qui en a profité? Comment cette dette sera remboursée dans les années futures? ».
Avec AFP