Loin de la France et séparé de la CEDEAO, le Burkina reçoit 104 milliards pour…

Burkina Faso : le gouvernement lance la commercialisation de ce produit de grande consommation à un prix défiant toute concurrence

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Loin de la France et divorcé de la CEDEAO, le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré va recevoir une aide de 104 milliards de la Banque Mondiale. L’objectif ? Renforcer le secteur de la santé.

Il faut savoir que cette annonce intervient en effet dans un contexte particulier où le Burkina Faso, sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, a pris ses distances avec ses partenaires traditionnels, notamment la France, et s’est retiré de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Comment seront alloués les 104 milliards de la Banque Mondiale au Burkina Faso ?

Le soutien financier, annoncé le 24 janvier 2025, se compose de deux volets distincts.

Le premier, un crédit de 150 millions de dollars (environ 93,8 milliards FCFA) provient de l’Association internationale de développement (IDA).

Le second est un don de 17 millions de dollars (environ 10,6 milliards FCFA) octroyé par le Mécanisme de financement mondial (GFF).

Notons que ce financement s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement de la performance et de la résilience du système de santé (PRPRSS).

Il vise principalement à améliorer la surveillance des maladies et à renforcer l’accès aux services de santé et de nutrition pour trois groupes prioritaires : les adolescents, les femmes et les enfants de moins de cinq ans.

L’initiative revêt une importance particulière dans le contexte actuel du Burkina Faso.

Elle prévoit une attention spécifique aux personnes déplacées internes et aux communautés ayant un accès limité aux soins de santé, couvrant l’ensemble du territoire national.

Luc Laviolette, cheffe du Secrétariat du GFF, souligne d’ailleurs l’importance de ce financement : « L’accès des femmes, des adolescents et des enfants aux soins de santé représente l’un des investissements les plus précieux qu’un gouvernement puisse réaliser pour le développement et la prospérité du pays. »

Cette vision est partagée par Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Il précise que ce projet s’inscrit dans une plus grande démarche de renforcement du système de santé burkinabè.

Il vient notamment compléter un autre projet récent, le Projet de protection du capital humain, doté de 100,4 millions de dollars, qui vise à améliorer l’accès aux services sociaux de base.

Enfin, ce financement montre que le Burkina Faso est loin d’être isolé puisque malgré ses récentes réorientations diplomatiques loin de la France et son retrait de la CEDEAO, le pays continue de bénéficier du soutien des institutions financières internationales.

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