Lionel Messi, figure emblématique du football mondial, a livré un message fort sur la dérive qu’il observe chez certains de ses pairs.
Le champion du monde argentin estime que beaucoup de joueurs deviennent obsédés par les records individuels, au point d’oublier le véritable objectif du football : le succès collectif.
Lors d’une récente interview, l’attaquant de l’Inter Miami a rappelé que, dans ce sport, rien n’a plus de valeur que la victoire partagée avec ses coéquipiers. Selon lui, les statistiques personnelles ne devraient jamais primer sur la performance de l’équipe.
« Beaucoup de joueurs deviennent obsédés par les records individuels », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Ils finissent par oublier le but principal, qui est le succès de l’équipe. Pour battre des records, il faut d’abord que l’équipe gagne ».
Ces propos, largement relayés dans la presse sportive, confirment la philosophie de jeu et de vie de Lionel Messi. Depuis ses débuts au FC Barcelone, la star argentine a toujours privilégié le collectif.
Même lorsqu’il empilait les Ballons d’Or et les records de buts, il répétait que l’essentiel restait les titres remportés avec ses équipes. À 38 ans, il garde cette même ligne de conduite à Miami, où il continue d’inspirer par son humilité et sa vision du jeu.
Cette prise de position intervient dans un contexte où le football moderne valorise de plus en plus les statistiques personnelles : buts, passes décisives, records précoces ou encore distinctions individuelles.
Les jeunes générations de joueurs sont souvent jugées sur leurs chiffres plutôt que sur leur contribution au jeu collectif. Pour Messi, cette tendance nuit à l’esprit du sport. Il rappelle que les grandes victoires, celles qui marquent l’histoire, se construisent avant tout grâce à la solidarité et à la cohésion d’un groupe.
En tenant ces propos, Lionel Messi envoie aussi un message clair à la nouvelle génération : le vrai succès ne se mesure pas au nombre de trophées personnels, mais à l’impact qu’un joueur laisse dans une équipe victorieuse.
En clair, pour le capitaine de l’Inter Miami, les records ne sont qu’une conséquence naturelle du travail collectif, jamais une finalité.