Au Burkina Faso, les autorités ont procédé à la saisie de 1 040 tonnes de riz avarié, jugé impropre à la consommation humaine.
Ailleurs, ce riz aurait été incinéré. Mais, les autorités burkinabè font preuve de sagesse. Ils ont décidé de réemployer le riz avarié pour la fabrication d’engrais organiques.
Cette décision permet de protéger la population contre les risques d’intoxication alimentaire, tout en valorisant les produits saisis au bénéfice de l’agriculture et de l’environnement.
1000 tonnes de riz d’une valeur de 322 millions de FCFA saisies
Le jeudi 3 avril 2025, le Directeur de la Protection des végétaux et du conditionnement, Bekouanan Nabie, a officiellement reçu cette cargaison des mains de la Directrice régionale des Douanes du Centre-Sud, Andréa Bertille Derra/Kalmogho.
Saisie en mai 2024 au bureau de douane de Dakola, cette marchandise a une valeur estimée à plus de 322 millions de FCFA.
L’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) a déclaré le riz impropre à la consommation après des analyses.
Dans cette optique, les autorités appellent les citoyens à renforcer leur vigilance. Par ailleurs, ils leur demandent de coopérer avec les services de contrôle pour lutter contre la circulation de produits prohibés.
Le Burkina Faso pousse pour une autosuffisance alimentaire
Le Burkina Faso importe plusieurs aliments dont le riz, le blé, les produits laitiers, etc. Depuis son arrivée au pouvoir le Capitaine Ibrahim Traoré a décidé de changer la donne.
Il a inauguré plusieurs usines. Désormais, le Burkina Faso fabrique des tomates et des produits laitiers. En outre, le gouvernement a investi massivement dans l’agriculture.
Dans l’avenir, le pays de l’AES souhaite ne plus dépendre des importations de produits alimentaires. Au contraire, le pays veut devenir exportateur.
Le marché qu’il vise est grand. Déjà, les pays voisins du Burkina se tournent généralement vers l’Asie ou L’Europe pour certains produits alimentaires.
En augmentant sa production, le Burkina pourrait vendre ses tomates ou ses produits laitiers à ses voisins.