La Ligue des Champions, édition 2027-2033, promet de nouveaux bouleversements… mais pas forcément ceux que certains attendaient.
Selon des sources proches des négociations, la compétition rapportera beaucoup plus d’argent aux clubs participants, mais ni le format ni l’accès gratuit ne changeront.
Les rumeurs sur une éventuelle influence de la société A22, gestionnaire de la SuperLeague, ont été démenties par Marca : celle-ci n’a joué aucun rôle dans les décisions prises par l’UEFA et les clubs.
La commercialisation des droits télévisés sera gérée par UC3, la joint-venture entre l’UEFA et l’ECA (Association des clubs européens), avec Relèvent à la tête de la vente, succédant à TEAM Marketing.
Le processus de mise en concurrence, qui devrait débuter dans les prochaines semaines sur les principaux marchés européens — Espagne, Royaume-Uni, France, Italie et Allemagne , confirme que le cœur des décisions reste entre les mains de l’UEFA et des clubs membres de l’ECA.
Parmi eux, Atlético Madrid, Inter, Manchester United, Arsenal et Bayern Munich participent activement au groupe de travail sur les droits audiovisuels.
De quoi tuer définitivement la Super League
Si les innovations audiovisuelles seront au rendez-vous nouvelles caméras, nouvelles narrations et contenus enrichis , le public ne pourra pas profiter d’un accès gratuit, et le format avec deux groupes de 18 équipes n’est pas envisagé.
En revanche, les revenus générés seront nettement supérieurs à ceux des éditions précédentes.
Les tensions récentes autour de la SuperLeague semblent alimentées par des fuites intéressées, notamment de la part d’A22 ou du Real Madrid, qui cherche à légitimer son projet face au recul de soutiens majeurs.
Le départ potentiel du FC Barcelone de cette initiative pourrait signer un coup de grâce pour la SuperLeague, tandis que le club catalan a confirmé sa participation à la prochaine Assemblée de l’ECA.