L’ancien manager d’Arsenal, Arsène Wenger, estime que les Gunners auraient un avantage psychologique avant le match retour de la demi-finale de la Ligue des champions contre le PSG.
L’homme de 75 ans, qui a entraîné Arsenal pendant 22 ans et l’a mené à deux demi-finales de la Ligue des champions, dont une qu’il a remportée avant de s’incliner en finale face au FC Barcelone, estime que le fait d’avoir un objectif clair donne un avantage à Arsenal.
Les propos d’Arsène Wenger
Les Gunners ont perdu le match aller à l’Emirates Stadium sur un but d’Ousmane Dembele, et par objectif clair, Wenger voulait dire que Mikel Arteta devait préparer son équipe à gagner. Le PSG, quant à lui, doit se préoccuper de ne pas perdre et de gagner.
Le match retour du mercredi 7 mai 2025 se déroule après une défaite 2-1 contre Bournemouth.
Alors que Mikel Arteta a déclaré que son équipe canaliserait ses frustrations de la défaite dans le match contre le PSG, Wenger pense que l’avantage psychologique est là où se trouve l’avantage de l’équipe.
“Il est difficile de prédire l’impact de la défaite d’Arsenal contre Bournemouth parce que ce qui est intéressant en Ligue des champions, c’est qu’à chaque fois que vous commencez le match retour, vous avez un problème mental à résoudre”, a-t-il déclaré, selon Arsenal insider.
“L’avantage d’Arsenal, c’est que le problème mental est facile à résoudre. Ils doivent jouer et gagner. Le problème mental du Paris Saint-Germain est de savoir si nous jouons pour gagner ce match ou si nous jouons pour protéger notre avantage et les prendre en contre-attaque.
Sachant qu’il faut être très clair dans le message que l’on adresse à l’équipe. Sachant aussi que tous les membres de l’équipe ne seront pas forcément d’accord avec vous.
Car s’ils décident de protéger leur avantage, cela va un peu à l’encontre de l’ADN de l’équipe. C’est pourquoi Luis Enrique a déjà déclaré : Écoutez, nous avons un autre match à gagner.
Je pense qu’avec une finale en tête et un match à domicile, il sera très difficile d’avoir une attitude passive”, a ajouté Arsène Wenger.