Ligue 1 / Brest : « Les victoires amènent d’autres victoires »

Ligue 1 Brest Les victoires amènent d'autres victoires

Crédit Photo : L'Equipe

Pour remettre les pieds sur terre après l’euphorie européenne de la saison passée, le Stade Brestois peut compter sur quelques cadres fidèles et Eric Roy, grand artisan de l’épopée bretonne ces deux dernières années.

Mi-mai, toute la rade avait poussé un énorme « ouf » de soulagement quand le coach avait prolongé pour deux ans, au terme d’un très long suspense.

Cette annonce avait été l’épilogue rêvé pour une saison embellie par un très beau parcours en Ligue des champions, pour la première aventure continentale des Bretons, et où le club n’était pas passé loin de se qualifier à nouveau pour l’Europe.

S’il avait beaucoup été question, la saison dernière, du « pactole » amassé en Ligue des champions par Brest (une cinquantaine de millions d’euros, plus que son budget annuel), le club avait toujours martelé n’avoir « pas changé de dimension ».

« Il ne faut pas s’attendre à ce que Brest soit, à l’avenir, un club prêt pour pouvoir jouer des compétitions européennes (…) Si les gens ne le comprennent pas, je ne peux rien pour eux », avait encore asséné le directeur sportif Grégory Lorenzi fin mai.

« On aura toujours cette humilité de se dire que, quand on est Brest, il va falloir cravacher dur pour pouvoir exister en Ligue 1 », avait-il ajouté.

Un discours parfois mal accueilli par les supporters et qu’il faudra aussi faire passer auprès du groupe.

« Il va falloir trouver d’autres leviers pour emmener tout le monde », avait reconnu Roy à la reprise.

De nombreux « héros » de la saison dernière ne sont de toute façon plus là. Dix joueurs en fin de contrat (Martin, Haïdara, Pereira Lage, Amavi) ou en fin de prêt (Faivre, Sima, Coulibaly, Salah, Fernandes, Ndiaye) ont quitté Brest.

« On subit un peu »

Le SB29 a été, en revanche, relativement peu attaqué sur ses cadres. Le gardien de but Marco Bizot (34 ans) a fait jouer son bon de sortie pour s’engager avec Aston Villa, en Premier League et un poker menteur fait rage avec Lyon autour d’un possible transfert de Pierre Lees-Melou (32 ans).

En revanche, les noms du milieu Mahdi Camara, considéré comme le meilleur Brestois la saison passée, de Hugo Magnetti, du capitaine Brendan Chardonnet ou du buteur Ludovic Ajorque ne sont guère revenus dans les rumeurs du mercato.

Côté recrue, seul le défenseur central Junior Diaz est arrivé en prêt en provenance de Troyes.

L’an dernier, Brest avait annoncé cinq arrivées au dernier jour du mercato et, cet été encore, les Ty Zefs sont prêts à se montrer patients.

« Beaucoup de joueurs sont partis, très peu sont arrivés (…) Ça ne m’inquiète pas. C’est la réalité de Brest. On n’a pas les moyens. On subit un peu. C’est comme ça », avait observé Eric Roy.

Avantage de cette relative stabilité, Brest vit une préparation plutôt réussie avec notamment des victoires contre deux pensionnaires de Ligue 1, le Stade Rennais (3-2) et Le Havre (1-0).

« Ça compte toujours, les victoires amènent d’autres victoires. C’est bon pour le moral. Mais il y a toujours des petites choses à corriger, c’est normal. Dans l’ensemble, c’est déjà pas mal », a réagi Kenny Lala dans des propos retranscrits par Ouest-France.

Le niveau va s’élever avant la reprise du championnat, contre Lille le dimanche 17 août (15 h), avec deux dernières rencontres de préparation au goût d’Europe contre les équipes italiennes de Naples (3 août) et Sassuolo (9 août).

© Agence France-Presse

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp