Ligue 1 : bataille de chiffres entre Aulas et Textor à Lyon

Ligue 1 : bataille de chiffres entre Aulas et Textor à Lyon

Dernière utilisation : 10/05/2025 10 h 09

Le président de Lyon, l’Américain John Textor, a soutenu ce samedi 10 samedi 2025 que les actifs de l’Olympique lyonnais avaient augmenté depuis son arrivée à la tête du club rhodanien en réponse aux affirmations de son prédécesseur, Jean-Michel Aulas, qui avançait le contraire.

« L’OL fait partie d’une société cotée en bourse et nos résultats financiers sont publiés et transparents », a indiqué l’OL, samedi, dans un communiqué.

« Contrairement aux déclarations de M. Aulas, la dette dont nous avons hérité n’a relativement pas changé et n’est plus soumise à des échéances de remboursement à court terme. Nos actifs n’ont pas diminué mais ont au contraire considérablement augmenté », argumente la direction de l’Olympique lyonnais.

Selon le club, l’actif était de 826 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 686 M EUR au moment du rachat par Eagle Football Holding, en décembre 2022, chiffres relevés également par les derniers documents financiers publiés le 31 mars.

« Au moment de notre rachat, plus de 300 M EUR de dettes étaient dus à court et moyen terme, notamment des prêts garantis par l’Etat (PGE), des dettes liées au stade et une facilité de crédit renouvelable. Le club avait aussi un besoin urgent de recapitalisation de 86 M EUR qui ont été fournis par Eagle », précise encore le communiqué de l’OL.

Sur la même période, la dette nette hors transferts de joueurs et prêt d’actionnaires, est passée de 335 M EUR en décembre 2022 à 346 M EUR en décembre 2024.

« La DNCG (le gendarme financier du football français, NDLR) avait émis un avertissement au moment du changement de contrôle indiquant que l’OL était fortement sous-capitalisé et que des investissements considérables seraient nécessaires pour éviter des sanctions », ajoute encore le club.

Depuis lors, Eagle Football Holding et ses actionnaires ont investi plus de 293 M EUR.

Sous pression des instances nationale et internationale, John Textor avait évoqué, jeudi, « le prix des erreurs du passé » évoquant « un service après-vente non assuré ».

Jean-Michel Aulas avait répondu dans le quotidien l’Equipe, qu’au moment de la vente « le club avait certes des dettes, mais aussi pour 800 à 900 millions d’actifs ».

« Je devais assurer le service après-vente durant trois ans mais j’ai été écarté au bout de cinq mois il y a deux ans. Je ne veux pas en rajouter, mais sous ma présidence, l’OL n’avait jamais eu de problème avec la DNCG ni avec l’UEFA », avait également dit l’ancien dirigeant aujourd’hui actionnaire minoritaire (2,41%).

© Agence France-Presse

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp