L’ancien entraîneur des Éléphants de la Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset, a posé ses valises à L’OM.
L’Olympique de Marseille, revigoré par sa qualification en 8e de finale de Ligue Europa, doit confirmer face à Montpellier en clôture de la 23e journée de Ligue 1, où les Marseillais n’ont plus gagné depuis mi-décembre.
Si l’OM, désormais entraîné par le Montpelliérain Jean-Louis Gasset, a largement fait descendre la tension grâce à sa victoire face au Shakhtar Donetsk (3-1) en Ligue Europa, toutes les braises ne sont pas éteintes.
« La qualif’ n’atténue pas la colère », ont prévenu, via une banderole, les Fanatics, l’un des groupes de supporters phocéens, tous très remontés contre les joueurs et les dirigeants.
La « qualif’ n’atténue pas la colère » mais elle permet à Gasset, son adjoint Ghislain Printant et son préparateur physique, Nicolas Girard, fils de René Girard, tous Montpelliérains, de préparer plus sereinement la réception du club héraultais, 14e de Ligue 1 avec le même nombre de points que le barragiste Nantes (22 pts).
Pas d’états d’âme
Comme l’a dit l’entraîneur d’en face Michel Der Zakarian (« on ne sera pas copains sur le banc »), les trois « Pailladins » remettront à plus tard leurs états d’âme, tant la situation de l’OM en championnat n’est guère plus enviable que celle du MHSC.
Neuvième avec 30 points, Marseille doit impérativement s’imposer dimanche sous peine de dire définitivement adieu aux places européennes.
Depuis qu’il est au chevet de ce grand corps malade, Gasset s’attache essentiellement à soigner les maux du club bucco-rhodanien.
« On doit gagner le plus de matches possibles sur les 12 qui nous restent en L1 et passer le plus de tours possibles en Coupe d’Europe.
(…) La vie est comme ça, tant qu’il y a un souffle d’espoir, il faut en profiter », a-t-il estimé après la qualification pour les 8es de finale de C3 face à Donetsk.
Si l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire se défend de tout « effet Gasset » après une seule victoire obtenue en moins de 48h passées avec le groupe, l’ex-adjoint de Laurent Blanc a tout de même apporté une touche manifeste à une équipe, sans solutions depuis sa dernière victoire à domicile contre la lanterne rouge Clermont, le 17 décembre 2023.
« Gasset a eu des mots basiques. On est passés par les fondamentaux. On en avait besoin, ça nous a servi », a par exemple expliqué Pierre-Emerick Aubameyang.
Des mots et un changement de système. Gasset a abandonné le 4-3-3, stérile sous Gattuso, pour un 3-5-2 dans lequel, de son propre aveu, les joueurs « se sentaient le mieux ».
Avec AFP
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