Depuis un bon moment, l’Égypte mise sur les énergies propres, en particulier l’hydrogène vert, pour s’ouvrir de nouveaux horizons.
Le pays des pharaons pourrait ainsi devenir le premier d’Afrique à produire cette énergie décarbonée, considérée par certains comme le carburant du futur.
Le Caire développe ainsi la première usine d’hydrogène vert d’Afrique, à Ain Sokhna.
Les projets d’usine d’ammoniac vert, situés dans la zone du Canal de Suez et près de la ville de Damiette ont aussi été évoqués par le chef d’État égyptien.
Le pays des pharaons compte par ailleurs exporter ses énergies renouvelables en Europe, via l’Italie, en mettant en place des interconnexions électriques. Un mémorandum a d’ailleurs été signé avec Scatec.
L’Afrique s’ouvre à l’hydrogène vert
Si l’Égypte semble le pays africain le plus avancé en la matière, de nombreux autres acteurs du continent s’intéressent aux opportunités offertes par l’hydrogène vert.
Le Maroc et l’Inde explorent par exemple un partenariat commun sur le dossier, des investisseurs indiens souhaitant produire des énergies propres dans le pays du Maghreb, avant de les exporter vers l’Europe.