Obtenir des visas américains ou européens est un véritable parcours du combattant pour de nombreux Africains.
Entre les longues files d’attente, la paperasse, les enquêtes et les cautions énormes, le processus est souvent frustrant et se termine par un refus. Face à cette situation, un expert africain a décidé de prendre la parole pour s’insurger contre cette discrimination.
D’après les informations de Sputnik ce 24 avril 2023, Benoît Ngom, président de l’Académie diplomatique africaine, a appelé les pays occidentaux à respecter la réglementation internationale en matière de visas.
Il estime que cette situation est inacceptable et que les Africains devraient être traités de manière équitable lorsqu’ils demandent un visa pour voyager en Europe ou aux États-Unis.
« Nous devons amener les pays occidentaux à respecter la réglementation internationale », a déclaré M. Ngom.
Il a également évoqué le cas des fonctionnaires russes à qui les visas américains ont été refusés, soulignant que la Russie devrait démontrer que les États-Unis ont agi en violation de la réglementation internationale.
Cette situation ne concerne pas seulement les Africains, mais tous les citoyens qui souhaitent voyager et échanger avec d’autres cultures.
En effet, l’obtention des visas est souvent un obstacle majeur pour les personnes qui souhaitent voyager dans un autre pays.
La complexité du processus et les critères fréquemment subjectifs rendent difficile l’obtention de visas pour de nombreuses personnes, surtout pour les pays en développement.
M. Ngom estime qu’il est temps que les pays occidentaux prennent en compte cette situation et prennent des mesures pour faciliter l’obtention de visas américains ou européens pour les citoyens des pays en développement.
Il suggère notamment que les demandeurs de visas soient traités avec dignité et respect, et que les critères d’obtention soient clairement définis et non discriminatoires.
Il est important de rappeler que la libre circulation des personnes est un droit fondamental reconnu par les Nations unies.
Les pays occidentaux devraient donc respecter les normes internationales en matière de visas et permettre aux citoyens des pays en développement de voyager librement pour échanger et collaborer avec d’autres cultures.
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