Les révélations surprenantes de Faure Gnassingbé sur le terrorisme au Nord du Togo

Faure Gnassingbé

Le président Faure Gnassingbé s’est exprimé sur le terrorisme au nord du Togo dans une interview le 27 avril 2023. Il a indiqué que les « Togolais doivent s’attendre à un combat long avec des périodes de drame ».

« C’est inévitable quand il y a la guerre », a-t-il ajouté tout en rassurant d’un dénouement heureux. « Je peux assurer qu’au bout, il y aura la victoire. Nous sommes déterminés à réduire ces forces armées », a-t-il précisé.

Les révélations de Faure Gnassingbé sur le terrorisme au nord

Qui sont les terroristes qui attaquent le pays ? Quelles sont les solutions de riposte ? Combien de pertes le Togo déplorent à ce jour ? Voilà quelques-uns des points éclaircis par le numéro 1 togolais.

Qui sont les terroristes qui attaquent le pays ?

« Aujourd’hui, ce qui nous arrive, est une forme d’agression par deux groupes. Un s’appelle l’État islamique au grand Sahara et l’autre, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

Ce sont les deux organisations terroristes qui attaquent notre pays et qui avant notre pays ont attaqué les autres pays de la sous-région ».

Combien de pertes le Togo déplorent à ce jour ?

« Nous avons payé un prix lourd, notamment les forces de défense et de sécurité qui ont perdu à peu près une quarantaine d’hommes. Malheureusement, à peu près une centaine de victimes civiles viennent s’ajouter ».

Quelles sont les solutions de riposte ?

« Nous avons mis en place une stratégie. La première action, c’est de nous défendre. Nous avons lancé l’opération Kondjouare qui a changé de posture.

C’était une posture préventive, après défensive et maintenant, nous sommes aussi à l’offensive. Ce n’est pas parce que nous ne faisons pas de communiqué que nous n’avons pas de succès.

Nous avons des succès, mais il y a quelque chose d’indécent à célébrer la mort d’une personne. Nous avons encore le sens de l’humanité donc nous taisons cela.

La deuxième action, c’est de prévenir la radicalisation de nos populations. Ce sont des hommes, des jeunes qui sont utilisés pour mener ces attaques.

Troisièmement, nous avons mis en place un plan d’urgence pour la résilience de ces populations.

Nous avons été obligés de déplacer certaines populations pour mieux protéger la frontière. Il y a à peu près 12000 personnes qui ont été déplacés ».

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